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La rose et le crapaud.

(un des courts contes pour réfléchir)

 

C’est l’histoire d’une rose rouge. Tout le monde disait qu’il n’y avait de fleur plus belle que celle-ci dans le jardin.

La rose s’émouvait à chaque fois qu’on la complimentait.

Néanmoins, elle voulait qu’on la regarde de plus près. Elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde l’observait à distance.

Un jour, elle remarqua qu’il y avait un énorme crapaud foncé à ses pieds. 

Elle demanda immédiatement au crapaud de s’en aller. 

Ne se rendait-il pas compte qu’il lui donnait une mauvaise image ?

Le crapaud, très humble et obéissant, accepta immédiatement.

Il ne voulait pas la déranger et il s’en alla loin.

Peu de temps après, la rose commença à se détériorer.

Ses feuilles et ses pétales commencèrent à tomber.

Personne ne voulait la regarder.

Un lézard passa par là et regarda la rose en train de pleurer.

Il lui demanda ce qu’il se passait.

Elle lui répondit que lefourmis étaient en train de la tuer. 

Le lézard lui dit alors ce que la rose savait : 

- C’est le crapaud qui mangeait les fourmis et qui vous maintenaient belle. 

 

 

Le trou des grenouilles.

(thème du pouvoir de l’opinion extérieure.)

Il était une fois un grand groupe de grenouilles qui allait toujours s’amuser dans la forêt. 

Elles chantaient toutes et elles sautaient jusqu’à ce que tombe la nuit. Elles riaient beaucoup et étaient inséparables.

Un jour, lors de leur sortie habituelle, elles allèrent découvrir une nouvelle forêt. 

Elles étaient en train de s’amuser lorsque trois d’entre elles tombèrent dans un trou profond, qu’aucune d’entre elles n’avait remarqué. Les autres grenouilles étaient choquées.

Elles regardèrent au fond du trou et virent qu’il était trop profond. 

- Nous les avons perdues ! dirent-elles.

Les trois grenouilles au fond du trou essayèrent de remonter en escaladant la paroi, mais c’était trop difficile.

Elles avançaient à peine d’un mètre et tombaient à nouveau. 

Les autres commencèrent à dire que leurs efforts étaient inutiles.

Comment pourraient-elles escalader une paroi aussi haute ?

Il valait mieux qu’elles abandonnent. Il n’y avait rien d’autre à faire.

Deux des grenouilles entendirent ces commentaires et se mirent à abandonner. Elles pensaient que les autres avaient raison.

La troisième grenouille, en revanche, continuait à monter et à tomber. Après quelques heures, elle réussit à remonter à la surface.

Les autres étaient stupéfaites. L’une d’elles lui demanda :

- Comment as-tu réussi ?. 

La grenouille ne répondit pas.

Elle était sourde.

 

 

 

Le lion craintif

(Le dernier des courts contes évoque-la peu).

 

Il commence dans une magnifique savane africaine, où un lion s’était perdu.

Cela faisait déjà 20 jours qu’il marchait d’un endroit à l’autre sans retrouver les siens. 

Il avait faim et soif, mais il avait également peur d’être seul.

Soudain, il aperçut un étang d’eau fraîche.

Il courut immédiatement vers celui-ci.

Mort de soif, il avait absolument besoin de boire un peu de ce liquide vital. Néanmoins, en arrivant au bord, il vit l’image d’un lion assoiffé.

Il se retira alors en se disant :

- L’étang a déjà un propriétaire.

Cette nuit-là, il resta près de là, mais il n’osait pas retourner à l’étang. 

Si le lion propriétaire de l’étang apparaissait à nouveau, il pourrait l’attaquer pour avoir pénétré dans sa propriété.

Il n’était certainement pas en condition de l’affronter.

Le jour passa et le soleil était ardent.

La soif était telle que le lion décida de prendre le risque. Il n’en pouvait plus.

Il s’avança ainsi avec précaution et en s’approchant du bord de l’étang, il vit à nouveau le lion.

Sa soif était telle qu’il n’y prêta pas attention. 

Il plongea la tête pour boire l’eau fraîche. Le lion disparut alors.

Ce n’était que son reflet.

Ainsi sont les peurs : elles disparaissent quand on les affronte.

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